Camping sauvage extrême en milieu inhospitalier
au MCL # 410 Cape Jones ( pointe Louis-XIV )
près du 55e parallèle.
Cette partie du site est a été publiée le 17 août 2016
près de 50 photos et une vidéo pour le moment
J'ai eu l'occasion d'aller faire du camping sauvage dans le Grand Nord
sur la toundra palsique à strate pergélisolé peu épaisse avec trois membres de l'A.G.A.G. ( Association des Gens de l'Aviation de Gatineau ) association locale très active affiliée à l'APBQ. L’un de ces membres, Patrick Vergobbi est celui qui a eu l’initiative de prendre la décision d’y aller suite à une idée lancée sur le forum pilotes.quebec et de se trouver une équipe pour l’accompagner.
Nous sommes des pilotes aventuriers, car en plus d'aller loin, nous allons vraiment camper au nord, dans une région hostile, et de plus, nous allons marcher des kilomètres avec des armes pour se protéger des ours polaires dans le but de photographier les vestiges de la guerre froide et en diffuser les photos sur le forum.
Voici les avions utilisés et l’équipe :
Je suis PRP dans le Seabee ( Veebee ) CF-EVE d’André Durocher ( PIC ) ;
Réjean Chiasson est PRP dans le Cessna 172K C-FUFD de Patrick Vergobbi ( PIC ).
Note : PIC -> Pilot-in-Command ; PRP -> Pilot-Rated-Passenger
Pour suivre tout ce qui s'est publié et s'est dit sur le forum allez-y !
CLIQUEZ ICI
Pour en savoir plus sur cette expédition, il y a un article dans la revue l'Aviateur ( anciennement La Brousse )
aux pages 48 à 51 dans l'édition nov/déc. 2016 du magazine AVIATION
( avec le Diamond DA62 sur la page couverture ).
au MCL # 410 Cape Jones ( pointe Louis-XIV )
près du 55e parallèle.
Cette partie du site est a été publiée le 17 août 2016
près de 50 photos et une vidéo pour le moment
J'ai eu l'occasion d'aller faire du camping sauvage dans le Grand Nord
sur la toundra palsique à strate pergélisolé peu épaisse avec trois membres de l'A.G.A.G. ( Association des Gens de l'Aviation de Gatineau ) association locale très active affiliée à l'APBQ. L’un de ces membres, Patrick Vergobbi est celui qui a eu l’initiative de prendre la décision d’y aller suite à une idée lancée sur le forum pilotes.quebec et de se trouver une équipe pour l’accompagner.
Nous sommes des pilotes aventuriers, car en plus d'aller loin, nous allons vraiment camper au nord, dans une région hostile, et de plus, nous allons marcher des kilomètres avec des armes pour se protéger des ours polaires dans le but de photographier les vestiges de la guerre froide et en diffuser les photos sur le forum.
Voici les avions utilisés et l’équipe :
Je suis PRP dans le Seabee ( Veebee ) CF-EVE d’André Durocher ( PIC ) ;
Réjean Chiasson est PRP dans le Cessna 172K C-FUFD de Patrick Vergobbi ( PIC ).
Note : PIC -> Pilot-in-Command ; PRP -> Pilot-Rated-Passenger
Pour suivre tout ce qui s'est publié et s'est dit sur le forum allez-y !
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Pour en savoir plus sur cette expédition, il y a un article dans la revue l'Aviateur ( anciennement La Brousse )
aux pages 48 à 51 dans l'édition nov/déc. 2016 du magazine AVIATION
( avec le Diamond DA62 sur la page couverture ).
Mais où est Cape Jones ?
La pointe Louis‑XIV, appelée Cape Jones jusqu’en 1961, est une longue pointe rocheuse qui s’avance dans la mer, marquant la limite sud de la baie d’Hudson. C’est un paysage sans arbres, composé de cailloux et de lichens balayés par le vent du nord à seulement que quelques mètres ASL. En tout cas, ce vent nous y avons goûté. L’endroit est fréquenté par les Cris et les Inuits, la pointe Louis‑XIV est un terrain idéal pour la chasse à l’oie et elle constitue également un habitat privilégié pour l’ours polaire. On y chasse surtout le printemps et l’automne dans des camps de chasse dont vous allez voir les photos dans le prochain article.
Tristement, la pointe Louis‑XIV s’est transformée en véritable dépotoir depuis le démantèlement de la Mid-Canada Line. Au début des années 60, pendant la guerre froide, la Défense nationale du Canada, en collaboration avec l’armée américaine, a établi trois lignes de stations radars pour détecter les avions militaires soviétiques susceptibles de menacer le territoire nord-américain. L’une de ces lignes, la Mid-Canada Line, longeait le 55e parallèle, à la limite de la Baie-James et du Nunavik. La station mise en place à Cape Jones ( pointe Louis‑XIV ) servait à relier les données récoltées vers le sud avec deux immenses antennes carrées que l’on peut apercevoir à des milles de distances. Autrement dit Cape Jones était un relais de communication (de 1957 à 1965 ) et non une base de radar.
Cependant, la technologie utilisée par les stations radars ( qui sont ailleurs ) devient bientôt désuète. Cette situation, combinée à des coûts d’entretien prohibitifs, mène à la fermeture des sites en 1964 ( ce qui inclut Parent/Casey ). Le paysage de la pointe Louis‑XIV s’est donc peu à peu assombri en raison de la présence de débris métalliques, de barils, de résidus de machinerie, d’équipement électrique, de bâtiments abandonnés et d’hydrocarbures contaminants qui menacent de provoquer un désastre écologique. Le nettoyage de la pointe ne sera amorcé que trente ans plus tard, soit de 1999 à 2002. Ce nettoyage bien sommaire, financé par les gouvernements provincial, fédéral et le Kativik Regional Government, s’est résumé à retirer le matériel dangereux pour l’environnement et la santé publique. Depuis, les communautés autochtones réclament un nettoyage complet du territoire.
Mais d’où viennent les noms de Cape Jones et Louis-XIV ?
À partir du XVIIe siècle, les Britanniques désigne l'endroit « Cape Jones ». Le cap est renommé en 1961 et officialisé le 5 décembre 1968 en l'honneur du roi Louis XIV, dont les expéditions des baies par Pierre Le Moyne d’Iberville furent conduites sous son égide.
Voici en photos ce vol-voyage que nous avons effectués du 8 au 10 juillet 2016. Nous avons quitté l’aéroport de Gatineau pendant 60 heures pour faire 12 heures de vol aller-retour. Donc, très intensif comme expédition. Nous avons pris des centaines et des centaines de photos ; je vous en partage les meilleures ici, sur cette page Web.
La pointe Louis‑XIV, appelée Cape Jones jusqu’en 1961, est une longue pointe rocheuse qui s’avance dans la mer, marquant la limite sud de la baie d’Hudson. C’est un paysage sans arbres, composé de cailloux et de lichens balayés par le vent du nord à seulement que quelques mètres ASL. En tout cas, ce vent nous y avons goûté. L’endroit est fréquenté par les Cris et les Inuits, la pointe Louis‑XIV est un terrain idéal pour la chasse à l’oie et elle constitue également un habitat privilégié pour l’ours polaire. On y chasse surtout le printemps et l’automne dans des camps de chasse dont vous allez voir les photos dans le prochain article.
Tristement, la pointe Louis‑XIV s’est transformée en véritable dépotoir depuis le démantèlement de la Mid-Canada Line. Au début des années 60, pendant la guerre froide, la Défense nationale du Canada, en collaboration avec l’armée américaine, a établi trois lignes de stations radars pour détecter les avions militaires soviétiques susceptibles de menacer le territoire nord-américain. L’une de ces lignes, la Mid-Canada Line, longeait le 55e parallèle, à la limite de la Baie-James et du Nunavik. La station mise en place à Cape Jones ( pointe Louis‑XIV ) servait à relier les données récoltées vers le sud avec deux immenses antennes carrées que l’on peut apercevoir à des milles de distances. Autrement dit Cape Jones était un relais de communication (de 1957 à 1965 ) et non une base de radar.
Cependant, la technologie utilisée par les stations radars ( qui sont ailleurs ) devient bientôt désuète. Cette situation, combinée à des coûts d’entretien prohibitifs, mène à la fermeture des sites en 1964 ( ce qui inclut Parent/Casey ). Le paysage de la pointe Louis‑XIV s’est donc peu à peu assombri en raison de la présence de débris métalliques, de barils, de résidus de machinerie, d’équipement électrique, de bâtiments abandonnés et d’hydrocarbures contaminants qui menacent de provoquer un désastre écologique. Le nettoyage de la pointe ne sera amorcé que trente ans plus tard, soit de 1999 à 2002. Ce nettoyage bien sommaire, financé par les gouvernements provincial, fédéral et le Kativik Regional Government, s’est résumé à retirer le matériel dangereux pour l’environnement et la santé publique. Depuis, les communautés autochtones réclament un nettoyage complet du territoire.
Mais d’où viennent les noms de Cape Jones et Louis-XIV ?
À partir du XVIIe siècle, les Britanniques désigne l'endroit « Cape Jones ». Le cap est renommé en 1961 et officialisé le 5 décembre 1968 en l'honneur du roi Louis XIV, dont les expéditions des baies par Pierre Le Moyne d’Iberville furent conduites sous son égide.
Voici en photos ce vol-voyage que nous avons effectués du 8 au 10 juillet 2016. Nous avons quitté l’aéroport de Gatineau pendant 60 heures pour faire 12 heures de vol aller-retour. Donc, très intensif comme expédition. Nous avons pris des centaines et des centaines de photos ; je vous en partage les meilleures ici, sur cette page Web.
Au lieu d'aller directement à Matagami nous avons dû, à cause des conditions météorologiques attendre une couple d'heures à Maniwaki. Sur cette photo nous sommes prêts à décoller pour notre aventure, notre temps d'attente à Maniwaki est maintenant terminé, ce sera un départ pour Matagami. L'essence est à 1.509$ + tx = 1.6774$/litre.
Et voilà ! Nous sommes en route pour Matagami toujours en vue l'un de l'autre.
En route de Gatineau via Maniwaki pour notre destination à 570 mn au nord soit 1 000 km ou 600 milles. Cette photo est ma vue du paysage en tant que PRP dans le Seabee ( Veebee ). J'ai une vue splendide, c'est comme un hélicoptère car il n'y a pas d'hélice qui tourne devant nous.
Voici la ligne droite entre notre base d'attache Gatineau et notre destination Cape Jones pour vous situer ( 570 mn, 656 mi, 1 055 km ). Nos arrêts seront les suivants : Maniwaki à cause de la mauvaise météo, Matagami pour gazer avec du 100LL, ensuite Chisasibi pour du transvidage de 100LL et gazer avec du mogaz en allant au village et ensuite direct Cape Jones.
Matagami vers les 15h. On avait prévu La Grande Rivière 15h mais la météo nous a forcée à attendre à Maniwaki. Le problème c'est que si on arrive après 22Z à La Grande Rivière on paiera des frais supplémentaires pour un appel de service, mais combien ?
Dos à dos ou queue à queue ? L'essence à Matagami est à 1.77$/litre tx incluses.
Notre "line men" Pierre Nadeau entre les deux gouvernails de direction, nous a donné un très bon service. Il fait ce travail à Matagami depuis deux ans. Quand il doit remplir un CL-215 c'est 1 500 litres par aile. On devait appeler notre contact, un pilote privé à Radisson qu’on a connu grâce au forum et il fallait aussi rejoindre le FBO à l'aéroport de La Grande Rivière pour savoir le coût d’un "call out" car nous ne pouvions arriver dans les heures publiées dans le CFS et vu qu'avec le téléphone disponible c'était longue distance, Pierre nous a gentiment prêté son cellulaire pour faire nos téléphones. Quand on a su que l’appel de service à La Grande Rivière serait de 174$ on a discuté de la décision à prendre et il a été convenu de changer nos plans et de se rendre à Chisasibi.
Nous avons laissé un deuxième message sur le répondeur de Michel Côté ( Radisson ) comme quoi il ne nous verrait pas aujourd'hui comme prévu, que nous irions directement à Chisasibi et qu'on espérait le voir à Cape Jones avec nous demain avec son Van's RV4.
En passant, le "call out" à Matagami est de 91$ mais ce vendredi à 15h nous étions dans les heures de service annoncées dans le CFS. L’essence était à un prix très raisonnable à 1,77$/litre tx incluses.
Dans mon temps ( il y a trente ans ) il aurait fallu que je trace une nouvelle ligne sur ma carte avec mon "plotter", prendre mon "protactor" pour calculer le cap, soit de Matagami à Chisasibi... Aujourd’hui avec les GPS on embarque dans l'avion on pèse sur CSU2 et puis on part.
Cet immense gouvernail de direction du Seabee fait qu'il est très difficile à taxier ( sur roues ) lors de vents modérés.
Nous avons laissé un deuxième message sur le répondeur de Michel Côté ( Radisson ) comme quoi il ne nous verrait pas aujourd'hui comme prévu, que nous irions directement à Chisasibi et qu'on espérait le voir à Cape Jones avec nous demain avec son Van's RV4.
En passant, le "call out" à Matagami est de 91$ mais ce vendredi à 15h nous étions dans les heures de service annoncées dans le CFS. L’essence était à un prix très raisonnable à 1,77$/litre tx incluses.
Dans mon temps ( il y a trente ans ) il aurait fallu que je trace une nouvelle ligne sur ma carte avec mon "plotter", prendre mon "protactor" pour calculer le cap, soit de Matagami à Chisasibi... Aujourd’hui avec les GPS on embarque dans l'avion on pèse sur CSU2 et puis on part.
Cet immense gouvernail de direction du Seabee fait qu'il est très difficile à taxier ( sur roues ) lors de vents modérés.
Voici les avions utilisés et l’équipe :
Je suis PRP dans le Veebee CF-EVE d’André Durocher ( PIC ) ;
Réjean Chiasson est PRP dans le Cessna 172K C-FUFD de Patrick Vergobbi ( PIC ).
Note : PIC -> Pilot-in-Command ; PRP -> Pilot-Rated-Passenger
Je suis PRP dans le Veebee CF-EVE d’André Durocher ( PIC ) ;
Réjean Chiasson est PRP dans le Cessna 172K C-FUFD de Patrick Vergobbi ( PIC ).
Note : PIC -> Pilot-in-Command ; PRP -> Pilot-Rated-Passenger
Vous pouvez voir une partie du MCL au Québec. Nous allons au MCL # 410 situé à l'extrémité gauche de cette carte.
On a fait 12 heures aller-retour donc je devais lorsque c'était mon tour prendre le steering du Veebee ce que je fais sur cette photo.
Chisasibi avant d'y atterrir.
Un incontournable quand on va dans le Grand Nord, le transvidage d'essence car il n'y a pas de 100LL partout et les aéroports sont distants les uns des autres. Ici à Chisasibi il n'y a que du Jet fuel. Patrick va utiliser le 100LL qu'André a amené pour lui dans son Veebee. Lorsque les contenants seront transvidés dans le Cessna 172 il faudra aller les remplir de mogaz au village pour le Veebee qui fonctionne avec un moteur d’auto ( moteur de Chevrolet Corvette ).
Vue satellite de Chisasibi. On peut voir l'ancien aérodrome de Fort Georges à gauche.
Notre but en survolant Chisasibi avant d'atterrir était d'attirer l'attention de qqn pour qu'on puisse avoir un transport pour remplir nos contenants de mogaz au village. Ça a marché, car nous avons attiré l'attention de qqn dont le rêve est d'avoir un Seabee.
Mais, qui est cet homme ? Un Cri oui, mais qui est-il vraiment ?
Mais, qui est cet homme ? Un Cri oui, mais qui est-il vraiment ?
André utilise du mogaz pour son Veebee car il a un moteur de voiture, un moteur de corvette. Le pompiste Brandon n'a qu'à regarder André se servir. À droite, le gérant de l'aéroport qui nous a amené au village pour remplir nos bidons. De Matagami nous devions aller à La Grande Rivière pour gazer et garder nos contenants pleins pour les utiliser à Cape Jones mais nous serions arrivés après l'heure de fermeture mentionnée dans le CFS et en vérifiant de Matagami par téléphone on apprend que le Call Out est de 174$ donc nos plans ont changés.
Deux photos du terminal à Chisasibi.
On arrive à Cape Jones tout près du 55e parallèle donc pas dans le Nunavik. Sur cette photo on voit qu'une très belle piste nous attend. La photo est prise alors que nous sommes au-dessus de la baie James, au nord on voit la baie d'Hudson. La piste est abandonnée depuis 52 ans en 2016. Iriez-vous là en Cessna 172, un nose wheel ? Si vous maîtrisez bien le Soft Field TO & Landing il n’y a aucun problème.
Un autre photo de la piste mais direction SE. -- Crédit de la photo, Patrick.
Tous connaissent ou ont déjà entendu parler du DEW Line, mais le MCL n'est vraiment pas connu. Sur cette carte vous pouvez situer où étaient les trois lignes de protection de l'Amérique du Nord lors de la guerre froide. La Pine Tree Line est celle où se trouve Parent et Casey. À l'extrémité est de la ligne de la MCL se trouve Saglek mais Saglek fait parti de la Pine Tree Line, et à l'extrémité Est de la Dew Line se trouve Broughton Island où je suis déjà allé avec mon Cessna 172K en 1985. Cape Jones se situe sur la pointe Louis-XIV que chevauche la baie James et la baie d’Hudson et porte le numéro 410 du point de vue militaire.
On est le 9 juillet et il y a plein de morceaux de banquise sur le rivage rocheux. On a survolé l'endroit avant d'atterrir car c'était la consigne, pour vérifier s'il n'y avait pas d'ours polaire. -- Crédit de la photo, Patrick.
Nous venons d'effectuer un parcours de 570 mn ( en ligne droite ), donc après une bonne nuit de repos dans nos tentes, nous allons explorer tout ce que vous voyez sur cette photo aérienne le lendemain. -- Photo prise par Patrick à partir de son Cessna 172.
Ça y est ! On est rendu ! Incroyable ! Une piste d'une base des forces armées abandonnée depuis des dizaines d'années avec plein de bâtiments et de machinerie à découvrir, facilement accessible grâce à l'avion. Toute une expérience palpitante. J’ai pris cette photo à partir du Seabee ( Veebee ).
Nous sommes arrivés à 21:30h après une heure de vol de Chisasibi. Le soleil se couche à 20:40h à Gatineau et 21:40h à Cape Jones donc on a de la belle clarté jusqu'à ~22:30h. Mais la T° a baissée à 3°C avec de très bons vents et il faut se faire bouillir de l’eau pour nos repas séchés à froid parce que là, on a pas mal faim. Comment faire? Le vent est trop fort, on a de la misère avec nos petits poêles habitués à Casey. Ouf ! On constate qu’on fait réellement du camping sauvage extrême. On a de la misère à se protéger du vent en arrière de nos petites tentes, pour que nos réchauds soient capable de faire bouillir l’eau pour les repas séchés à froid que nous avons, le vent est partout, il est trop fort, il contourne les tentes où on essaie de se protéger et à part ça il fait froid. -- Crédit de la photo, Patrick.
Le coucher du soleil est une heure plus tard qu'à Gatineau. On voit au loin les deux antennes de communication où nous allons aller le lendemain. Voici ce que mentionne Patrick : « Nous nous posons à 21:30h après 6.4 h de vol et 12 h de trajet ... Nous avons eu assez de clarté jusqu'à 23h pour monter notre campement. Nous avons soupé à minuit. »
-- Crédit de la photo, Patrick.
-- Crédit de la photo, Patrick.
Cette photo fut prise à 22h, on a de la clarté en masse pour nous installer mais en camping, la noirceur ne nous arrête jamais avec les nouvelles lampes frontales à DEL. C’est le temps de monter nos tentes, on doit le faire avec un vent constant du nord qui a passé au-dessus de la banquise pas encore disparue au complet de la baie d’Hudson, donc vraiment pas chaud.
On a passé une bonne nuit de sommeil bien mérité. Voyez à gauche les deux antennes de communication. Cette photo a été prise direction nord vers la baie d'Hudson, en arrière de nous c'est la baie James. -- Crédit de la photo, Patrick.
Cette photo a été prise direction ouest, ce qui veut dire qu'à gauche c'est la baie James et à droite c'est la baie d'Hudson ( considérée comme l’une des plus grandes baies au monde ~ 1 000 km de large et 700 km du nord au sud ). Remarquez les antennes de communication au loin à droite, la marche pour y aller demain sera très longue mais tellement agréable. -- Crédit de la photo, Patrick.
Mission accomplie - un Cessna 172 a prouvé que la brousse
c'est aussi pour les nose wheels
sur les piste abandonnées depuis plus de cinquante ans
FÉLICITATIONS PATRICK !!!
Regardez son oléo, il n'est pas écrasé,
c'est le secret pour le vol sur pistes non entretenues avec un nose wheel,
mais il y a un autre truc aussi...
c'est aussi pour les nose wheels
sur les piste abandonnées depuis plus de cinquante ans
FÉLICITATIONS PATRICK !!!
Regardez son oléo, il n'est pas écrasé,
c'est le secret pour le vol sur pistes non entretenues avec un nose wheel,
mais il y a un autre truc aussi...
Le 10 juillet 2016... Gants d'hiver, plusieurs couches sous le manteau en polar, casquette de chez MEC avec caches oreilles et protège-cou et en plus mon cache-cou Kanuk. Il faisait +6°C avec des vents soutenu, sans répits ( même la nuit ), de 15 à 20 nœuds venants de la baie d'Hudson ( du nord ), vents qui ont balayé ce qui reste encore de la banquise au loin avant de nous atteindre, donc imaginez avec le facteur vent ce que ça pouvait donner, on était à sous 0°C. Remarquez mes pantalons en bas des genoux qui sont balayés par le vent. Mais on avait prévu le coup, tous mes coéquipiers avaient des gants d'hiver, tuques et manteaux appropriés. -- Photo prise par Patrick avec mon appareil.
De la visite ! Ici !
Nous avons eu de la visite ! La visite du seul avion privé basé à La Grande Rivière. Imaginez ce pilote privé qui vient marcher dans son coin de pays avec quatre autres pilotes du sud de la province et nous, avoir de la visite pour agrémenter notre séjour. Je vous présente Michel Côté, mécanicien pour Hélicoptères Canadiens qui a construit lui-même ce Van's RV4 équipé d'un Lycoming 160hp !
Cette photo est unique, c'est probablement la première fois depuis 52 ans qu'il y a trois avions privés à Cape Jones. On en veut plus pour l'an prochain, soit une demie-douzaine d'avions. On recherche des partenaires pour une mission # 2 fin juillet 2017. Ça serait plus le fun ½ douzaine d'avions sur roues. Polar Bear Island sera le principal objectif de la mission # 2, pique-niquer "in the middle of nowhere" c’est-à-dire dans le milieu de la baie James.
Nous étions en contact avec Michel les semaines et les mois qui ont précédés notre projet d'aller à Cape Jones, il est allé pour la première fois avec son avion à Cape Jones quelques semaines avant notre arrivée spécialement pour nous donner une idée de la piste et ce fut concluant, Patrick n’avait aucune inquiétude avec son Cessna 172 qui n’est pas un avion roue de queue.
Cette photo est unique, c'est probablement la première fois depuis 52 ans qu'il y a trois avions privés à Cape Jones. On en veut plus pour l'an prochain, soit une demie-douzaine d'avions. On recherche des partenaires pour une mission # 2 fin juillet 2017. Ça serait plus le fun ½ douzaine d'avions sur roues. Polar Bear Island sera le principal objectif de la mission # 2, pique-niquer "in the middle of nowhere" c’est-à-dire dans le milieu de la baie James.
Nous étions en contact avec Michel les semaines et les mois qui ont précédés notre projet d'aller à Cape Jones, il est allé pour la première fois avec son avion à Cape Jones quelques semaines avant notre arrivée spécialement pour nous donner une idée de la piste et ce fut concluant, Patrick n’avait aucune inquiétude avec son Cessna 172 qui n’est pas un avion roue de queue.
Michel travaille pour Hélicoptères Canadiens une société du groupe HMZ, il est mécanicien, donc pour lui construire son avion était juste un beau loisir dans son domaine.
Nous étions en contact avec Michel les semaines et les mois qui ont précédés notre projet d'y aller, il avait été pour la première fois avec son avion à Cape Jones spécialement pour nous donner une idée de la piste et ce fut concluant.
Nous étions en contact avec Michel les semaines et les mois qui ont précédés notre projet d'y aller, il avait été pour la première fois avec son avion à Cape Jones spécialement pour nous donner une idée de la piste et ce fut concluant.
Les pneus du VAN's RV-4 de Michel ne sont que du 5.00 X 5 c'est-à-dire comme le nose wheel des C150/172 qui ont pour roues principales du 6.00 X 6. Malgré ces tout petits pneus ça a très bien été à la piste de Cape Jones mais il faut avouer que les lames ont servies, car bien entendu que ça brasse sur cette piste où les roches rondelettes sont à moitié sorties du pergélisol et il y a des touffes de lichens un peu partout. Le soft field TO & landing est de mise à cet endroit.
Voici le lien pour la vidéo de son décollage CLIQUEZ ICI.
Voici le lien pour la vidéo de son décollage CLIQUEZ ICI.
Cette superbe photo a été prise par Patrick, le PIC du Cessna 172K. Les prochaines photos sont prises tout au cours de notre longue marche vers les antennes de communication où sont tous les bâtiments et réservoirs d'essence ainsi que les camps de chasse & pêche des Inuits et Cris. Nous sommes accompagnés pour cette longue ballade à pied de Michel Côté demeurant à Radisson.
Photo prise à 10:30h le matin, nous nous dirigeons vers les antennes de communication et la première chose d'intérêt que l'on voit est ce canot.
Sur notre chemin nous passons devant ces chalets de chasse & pêche utiliisés par les nations Cree et Inuits surtout le printemps et l'automne.
Pour la colonne vertébrale on ne sait pas de quel mammifère mais pour le crâne on s'est informé et c'est un jeune ours polaire.
Photo gracieuseté de Patrick Vergobbi pilote et propriétaire du Cessna 172.
Ces trois photos prises de gauche à droite montre ce qu'il y a en face des camps.
Voici ce qu'il y avait à proximité des camps. Le stock est entreposé jusqu'à son utilisation cet automne pour la chasse.
Malgré qu'on a un bon bout de fait, il en reste encore pas mal à marcher.
On est pas mal loin des camps et aussi des avions. La flèche indique où sont les avions, on peut distinguer la grosse queue du Seabee.
Je suis retardataire, je ne suis pas avec le groupe mais on jette un coup d'oeil constant sur moi si tout va bien, si un ours polaire ne s'approche pas de moi. J'ai mon poivre de cayenne et mon puissant sifflet STORM le plus puissant au monde pour appeler à l'aide. Mes amis ont des fusils avec des slugs pour parer à toute éventualité. -- Crédit pour la photo, Patrick.
Photo prise Patrick en s'en allant allégrément vers les antennes.
L'heure avance et on arrive pas à destination, c'est vraiment loin. André passe son téléphone satellite qu'il a réactivé avant de venir, pour notre sécurité, à Michel Côté pour qu'il avise son épouse qu'il reviendra plus tard que prévu. -- Crédit pour la photo, Patrick.
Enfin on arrive ! Ouf !
Le reste à suivre...
Le reste à suivre...