Ma JEUNESSE
Je suis natif de Montréal, l'aîné d'une famille de quatre enfants. J'ai vécu avec mes parents aux endroits suivants : ville St-Michel, ville de Montréal dans le quartier Nouveau-Rosemont et ville d'Anjou tout près des limites de la ville de Montréal près de la Place Versailles.
Mon père était un chasseur ( orignal, chevreuil, ours, petits gibiers, oies blanches et outardes), il était aussi un pêcheur ( doré, brochet, mais surtout la truite ), c’était un grand amoureux de la nature sauvage.
Durant ma jeunesse, il m’a initié à la pêche et à la chasse. On avait un chalet à Saint-Michel-des-Saints ( construit en 1960, alors que je n'avais que sept ans ) situé dans un club privé ( club Descôteaux ; le lac principal était le lac Cutaway ) maintenant faisant partie de la ZEC Collin. Le lac principal sur les cartes officielles est le lac Descôteaux.
Mais, auparavant, mon père a eu un chalet à St-Zénon pour une période d'un an, et, par la suite à St-Côme au lac Clair ( environ quatre ans ). Cela m’a donc donné l’occasion de vivre dans le bois et près d'un lac à un très jeune âge.
Pour nous rendre à notre camp d'été, à St-Michel des Saints, nous devions prendre le bateau ( en bois de cèdre, de marque Peterborough ) pour traverser le lac ( le hors-bord était un Johnson 18 forces ). J'y passais mes étés au complet. Je n'ai jamais eu l'occasion de passer un été en ville avec mes amis d'école. Par contre, je n'ai que de très bons souvenirs de ces étés extraordinaires au chalet.
Je suis natif de Montréal, l'aîné d'une famille de quatre enfants. J'ai vécu avec mes parents aux endroits suivants : ville St-Michel, ville de Montréal dans le quartier Nouveau-Rosemont et ville d'Anjou tout près des limites de la ville de Montréal près de la Place Versailles.
Mon père était un chasseur ( orignal, chevreuil, ours, petits gibiers, oies blanches et outardes), il était aussi un pêcheur ( doré, brochet, mais surtout la truite ), c’était un grand amoureux de la nature sauvage.
Durant ma jeunesse, il m’a initié à la pêche et à la chasse. On avait un chalet à Saint-Michel-des-Saints ( construit en 1960, alors que je n'avais que sept ans ) situé dans un club privé ( club Descôteaux ; le lac principal était le lac Cutaway ) maintenant faisant partie de la ZEC Collin. Le lac principal sur les cartes officielles est le lac Descôteaux.
Mais, auparavant, mon père a eu un chalet à St-Zénon pour une période d'un an, et, par la suite à St-Côme au lac Clair ( environ quatre ans ). Cela m’a donc donné l’occasion de vivre dans le bois et près d'un lac à un très jeune âge.
Pour nous rendre à notre camp d'été, à St-Michel des Saints, nous devions prendre le bateau ( en bois de cèdre, de marque Peterborough ) pour traverser le lac ( le hors-bord était un Johnson 18 forces ). J'y passais mes étés au complet. Je n'ai jamais eu l'occasion de passer un été en ville avec mes amis d'école. Par contre, je n'ai que de très bons souvenirs de ces étés extraordinaires au chalet.
Papa au chalet avec un brochet pris au Kempt ( il avait sa chaloupe au village Manouane ( Manawan ) avec la permission du chef Wellie Flamand et du curé probablement parce que la chaloupe était sur la berge près de l'église ( photo prise le 8 juin 1979 ).
Par exemple :
- Les feux de camp le soir en famille avec le hibou qu'on entendait juste en arrière du chalet.
- Les tours du lac en bateau toute la famille ( total six ) avec la petite collation.
- Les bons repas de maman sur le "charcoal", comme la truite fraîche et les shish-kebabs.
- Les bonnes tartes aux bleuets, au sucre et à la farlouche dans le four à bois.
- Le réfrigérateur et le poêle au propane avec deux bonbonnes de 100 lb à l'arrière du chalet.
- L'éclairage au propane avec des manchons Coleman parce qu'on avait pas d'électricité.
- Le soir et les journées de pluie, on jouait aux dames, aux cartes et au Monopoly.
- Les couleuvres que je ramassais dans un trou et que je nourrissais avec des crapauds et des grenouilles.
- Les queues d'écureuils que je collectionnais grâce à ma carabine à air comprimé Daisy avec des plombs "BB".
- Les ouaouarons que j'allais chasser en chaloupe à l'autre bout du lac pour en manger les cuisses - j'utilisais ma carabine à plombs "BB" Daisy ou mon pistolet Crossman à bonbonnes à air comprimé utilisant des plombs parachute et aussi avec un bout de tissu rouge et un hameçon.
- Mon arc de 35 lb avec lequel je je suis beaucoup amusé.
- Les pots de vitre que je remplissais de poudre de fer ( magnétite ) en utilisant un aimant que je traînais dans le sable.
- Les salamandres et les sangsues sur le bord du lac sans oublier les beaux petits lézards sous les vieux arbres tombés dans la forêt ; les petits crapauds d'un centimètre et les plus gros crapauds galeux...
- Les libellules, papillons, souris faisaient parti de notre vie.
- La beauté des écureuils volants dans le sous-bois à proximité du chalet, et pour s'y rendre on se promenait dans la fougère.
- Ce que j'ai vu : perdrix, moufettes, visons, orignal, lièvres, ours pris au piège.
- Les menés et écrevisses dans le varvo, qui était attaché au bout du quai.
- Les cabanes que je me construisais dans les arbres et mon beau gros pin aux belles grosses branches horizontales dans lequel j'adorais monter le plus haut possible pour regarder au loin et écouter le silence ainsi que de vivre de beaux moments de solitude dans la nature.
- Allumer de l'écorce de bouleau avec une loupe au gros soleil et en respirer la bonne odeur naturelle.
- Les feuilles de thé des bois que l'on mastiquait, qui étaient ramassées parmi la fougère dense près du sous-bois où l'on pouvait apercevoir des écureuils volants.
- La balançoire devant la plage du lac et papa y avait même aménagé une douche plein air.
- Les baignades en famille, mais aussi mon petit ruisseau à environ un mille du chalet, où j'allais me saucer seul en pleine nature, car la nature sauvage m'attirait comme un puissant aimant.
- Le badminton avec mes deux frères et ma soeur.
- La cueillette de bleuets ( miam miam, que c'était bon avec de la crème 35% et du sucre ).
- Les petits beignes à la crème appelés shomeurs, achetés à la pâtisserie du village, on les vend encore en 2012.
- Le chasse-moustiques " 6-12 " avec du DDT, en vaporisateur sous pression.
- Le canot rouge en aluminium de papa dont j'ai tout égratigné le dessous en descendant une rivière avec un ami d'enfance.
- Le tracteur Bolens de couleur vert avec lequel on traînait la gratte de forme triangulaire pour entretenir le chemin étroit en sable à l'arrière du chalet.
- Le scooter 150cc Lambretta de papa qu'il me permettait d'utiliser alors que j'étais tout jeune.
- La scie à chaîne.
- La faucille avec laquelle je m'amusais à couper de la fougère tandis que mon père utilisait une faux ( plus gros, s'utilise à deux mains ).
- La pompe à eau qui puisait l'eau du lac pour l'amener dans un gros contenant en bois dont l'intérieur était enduit de goudron en arrière du chalet et qui redescendait par gravité pour utilisation domestique de tous les jours.
- Le gros piège à ours avec de puissants ressorts et de grosses dents pointues.
- Les cabanes à ours avec appât pour les prendre dans le piège.
- Les feux de foyer dans le salon rustique avec des animaux empaillés comme un huard, un vison, un chat sauvage, un hibou, une tête d'orignal avec son panache, sans oublier la peau d'ours sur le plancher en guise de tapis et la table de salon avec quatre pattes d'orignal.
- Les différentes armes de papa : la 22 long rifle Winchester, le 12 Browning, le 410 pour maman et les gros calibres pour orignal et chevreuil et aussi le pistolet Luger 9mm vestige de la 2e guerre mondiale que mon père a connu.
- Et sans oublier les fameux Tonkas dans le sable.
- Et, bien sûr, le cri du huard le jour et le soir. L'horloge de mon ordinateur me donne toutes les heures le cri du huard, c'est différent d'un coucou ( j'ai le choix entre le wail, le yodel et le tremolo ). J'ai même un appeau pour attirer les huards pour les photographier.
Tout ça, c'était FABULEUX ! Que de bons souvenirs malgré les moustiques par millions !
- Deux fois par mois, toute la famille descendait en ville quelques jours pour que mon père puisse s'occuper de la "malle", s'occuper de ses locataires et, quand c'était le début du mois, il devait percevoir le paiement des loyers. Nous retournions au chalet très rapidement aussitôt que maman s’était acquittée des tâches de laver le linge et de faire l'épicerie.
Mon père m'amenait à la pêche avec lui, mais je n'aimais pas vraiment ça, sauf d’avoir le plaisir de siroter une liqueur et de manger une barre de chocolat, là j’y trouvais mon intérêt. Donc, il me laissait sur le bord du lac et je m'amusais à faire bouillir des sangsues dans un contenant de métal type Crisco trouvé sur le bord du lac Long, pendant que lui pêchait la truite. J'étais plus heureux tout seul avec mon petit feu à m'amuser que d'être confiné dans une chaloupe à toujours attendre que ça morde.
Mais, ce que j'aimais énormément, c'était quand nous devions nous rendre à un lac du territoire du club en empruntant un sentier pédestre. Ces marches, dans la forêt avec mon père qui, parfois, devait transporter un canot avec un joug en plus de son sac à dos, ont été pour moi des moments plus intéressants que d'être assis dans une chaloupe à pêcher.
Bien entendu que je faisais ma part... J'avais un petit havresac avec la collation ainsi que les cannes à pêche télescopiques équipées de moulinets Mitchell.
- Les feux de camp le soir en famille avec le hibou qu'on entendait juste en arrière du chalet.
- Les tours du lac en bateau toute la famille ( total six ) avec la petite collation.
- Les bons repas de maman sur le "charcoal", comme la truite fraîche et les shish-kebabs.
- Les bonnes tartes aux bleuets, au sucre et à la farlouche dans le four à bois.
- Le réfrigérateur et le poêle au propane avec deux bonbonnes de 100 lb à l'arrière du chalet.
- L'éclairage au propane avec des manchons Coleman parce qu'on avait pas d'électricité.
- Le soir et les journées de pluie, on jouait aux dames, aux cartes et au Monopoly.
- Les couleuvres que je ramassais dans un trou et que je nourrissais avec des crapauds et des grenouilles.
- Les queues d'écureuils que je collectionnais grâce à ma carabine à air comprimé Daisy avec des plombs "BB".
- Les ouaouarons que j'allais chasser en chaloupe à l'autre bout du lac pour en manger les cuisses - j'utilisais ma carabine à plombs "BB" Daisy ou mon pistolet Crossman à bonbonnes à air comprimé utilisant des plombs parachute et aussi avec un bout de tissu rouge et un hameçon.
- Mon arc de 35 lb avec lequel je je suis beaucoup amusé.
- Les pots de vitre que je remplissais de poudre de fer ( magnétite ) en utilisant un aimant que je traînais dans le sable.
- Les salamandres et les sangsues sur le bord du lac sans oublier les beaux petits lézards sous les vieux arbres tombés dans la forêt ; les petits crapauds d'un centimètre et les plus gros crapauds galeux...
- Les libellules, papillons, souris faisaient parti de notre vie.
- La beauté des écureuils volants dans le sous-bois à proximité du chalet, et pour s'y rendre on se promenait dans la fougère.
- Ce que j'ai vu : perdrix, moufettes, visons, orignal, lièvres, ours pris au piège.
- Les menés et écrevisses dans le varvo, qui était attaché au bout du quai.
- Les cabanes que je me construisais dans les arbres et mon beau gros pin aux belles grosses branches horizontales dans lequel j'adorais monter le plus haut possible pour regarder au loin et écouter le silence ainsi que de vivre de beaux moments de solitude dans la nature.
- Allumer de l'écorce de bouleau avec une loupe au gros soleil et en respirer la bonne odeur naturelle.
- Les feuilles de thé des bois que l'on mastiquait, qui étaient ramassées parmi la fougère dense près du sous-bois où l'on pouvait apercevoir des écureuils volants.
- La balançoire devant la plage du lac et papa y avait même aménagé une douche plein air.
- Les baignades en famille, mais aussi mon petit ruisseau à environ un mille du chalet, où j'allais me saucer seul en pleine nature, car la nature sauvage m'attirait comme un puissant aimant.
- Le badminton avec mes deux frères et ma soeur.
- La cueillette de bleuets ( miam miam, que c'était bon avec de la crème 35% et du sucre ).
- Les petits beignes à la crème appelés shomeurs, achetés à la pâtisserie du village, on les vend encore en 2012.
- Le chasse-moustiques " 6-12 " avec du DDT, en vaporisateur sous pression.
- Le canot rouge en aluminium de papa dont j'ai tout égratigné le dessous en descendant une rivière avec un ami d'enfance.
- Le tracteur Bolens de couleur vert avec lequel on traînait la gratte de forme triangulaire pour entretenir le chemin étroit en sable à l'arrière du chalet.
- Le scooter 150cc Lambretta de papa qu'il me permettait d'utiliser alors que j'étais tout jeune.
- La scie à chaîne.
- La faucille avec laquelle je m'amusais à couper de la fougère tandis que mon père utilisait une faux ( plus gros, s'utilise à deux mains ).
- La pompe à eau qui puisait l'eau du lac pour l'amener dans un gros contenant en bois dont l'intérieur était enduit de goudron en arrière du chalet et qui redescendait par gravité pour utilisation domestique de tous les jours.
- Le gros piège à ours avec de puissants ressorts et de grosses dents pointues.
- Les cabanes à ours avec appât pour les prendre dans le piège.
- Les feux de foyer dans le salon rustique avec des animaux empaillés comme un huard, un vison, un chat sauvage, un hibou, une tête d'orignal avec son panache, sans oublier la peau d'ours sur le plancher en guise de tapis et la table de salon avec quatre pattes d'orignal.
- Les différentes armes de papa : la 22 long rifle Winchester, le 12 Browning, le 410 pour maman et les gros calibres pour orignal et chevreuil et aussi le pistolet Luger 9mm vestige de la 2e guerre mondiale que mon père a connu.
- Et sans oublier les fameux Tonkas dans le sable.
- Et, bien sûr, le cri du huard le jour et le soir. L'horloge de mon ordinateur me donne toutes les heures le cri du huard, c'est différent d'un coucou ( j'ai le choix entre le wail, le yodel et le tremolo ). J'ai même un appeau pour attirer les huards pour les photographier.
Tout ça, c'était FABULEUX ! Que de bons souvenirs malgré les moustiques par millions !
- Deux fois par mois, toute la famille descendait en ville quelques jours pour que mon père puisse s'occuper de la "malle", s'occuper de ses locataires et, quand c'était le début du mois, il devait percevoir le paiement des loyers. Nous retournions au chalet très rapidement aussitôt que maman s’était acquittée des tâches de laver le linge et de faire l'épicerie.
Mon père m'amenait à la pêche avec lui, mais je n'aimais pas vraiment ça, sauf d’avoir le plaisir de siroter une liqueur et de manger une barre de chocolat, là j’y trouvais mon intérêt. Donc, il me laissait sur le bord du lac et je m'amusais à faire bouillir des sangsues dans un contenant de métal type Crisco trouvé sur le bord du lac Long, pendant que lui pêchait la truite. J'étais plus heureux tout seul avec mon petit feu à m'amuser que d'être confiné dans une chaloupe à toujours attendre que ça morde.
Mais, ce que j'aimais énormément, c'était quand nous devions nous rendre à un lac du territoire du club en empruntant un sentier pédestre. Ces marches, dans la forêt avec mon père qui, parfois, devait transporter un canot avec un joug en plus de son sac à dos, ont été pour moi des moments plus intéressants que d'être assis dans une chaloupe à pêcher.
Bien entendu que je faisais ma part... J'avais un petit havresac avec la collation ainsi que les cannes à pêche télescopiques équipées de moulinets Mitchell.
Voici le chalet où j'ai vécu tous mes étés avec mes parents.
L'hiver, l'activité familiale était le ski alpin, mais je n'aimais pas ça encore, j’avais toujours froid aux pieds et je gelais. Je faisais toujours du chasse-neige, je ne m'améliorais jamais, mais j'étais bien content du chocolat chaud à l'intérieur du resto à la fin de la journée, wow !
Mais par contre, l'hiver, on allait la famille au complet en Floride, ça, c'était le fun. Les enfants devaient manquer quelques jours d'école avant et après les vacances des fêtes pour cette activité. Mes parents nous amenaient avec leur roulotte de marque Citation d'une longueur de dix-sept pieds à Hollywood Beach Trailer Park.
On allait à la plage, sur le boardwalk, aux restos, aux marchés aux puces et grands centres d'achats et aussi visiter plein d'attractions comme les Everglades, Parrot Jungle, Cypress Garden, le Seaquarium de Miami, etc.
On y est allés en : 66-67 ; 67-68 ; 68-69 ; 69-70.
Aussi, en 1965, nous sommes allés à Gaspé, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse où nous avons parcouru la Cabot Trail.
Ce n'est pas tout, mes parents étaient de grands voyageurs, car en 1966, nous sommes allés à Sept-Îles où nous avons pris un bateau... Une ancienne corvette de l'armée dont le nom était le Cap Diamand piloté par le capitaine Jourdain. Nous nous sommes rendus jusqu'à Blanc-Sablon en passant bien entendu par Natashquan.
En 1968, nous sommes allés à Cape May, Wildwood et Old Orchard. Toujours toute la famille, avec la même roulotte.
En 1969, toute la famille est allée visiter les provinces de l'ouest sauf moi. Car j'étais en formation pour une période de six semaines au Collège Militaire Royal de St-Jean pour un Cours de Chef de File donné par les cadets de l'air.
Ouvrons une parenthèse ici sur papa et maman :
Le métier de mon père était de construire des maisons et de les vendre par lui-même. Pour satisfaire son goût de la nature, il travaillait l'hiver et passait tous ses étés au chalet, avec la famille bien entendu. C'était un bon travaillant. Il avait la réputation de travailler pour deux, c'est ce que ses employés me disaient lorsque j'étais gamin, ils me disaient aussi de ne pas fumer la cigarette comme eux.
Ma mère a été une secrétaire hors pair pour papa ; elle avait déjà été secrétaire juridique pour un bureau d'avocats, elle est très intelligente et intellectuelle. Elle a été abonnée au journal La Presse pendant cinquante ans. Elle a toujours fait des mots croisés et elle a toujours aimé jouer aux cartes par exemple au Bridge et au "500".
Mon père est décédé à l'âge de cinquante-neuf ans d'un cancer ( mycosis fongoïde ) durant l'été de 1985 alors que ma mère était âgée de cinquante-cinq ans. Il est décédé quelques semaines après mon accident d'avion alors que j'ai été entre la vie et la mort durant une période de trois semaines. Donc, imaginez ce que maman a vécu comme inquiétude et émotion. Mes parents ont été amoureux l'un de l'autre jusqu'à la dernière minute.
Voici maman et papa le 22 novembre 1951 ( je suis né en janvier 1953 ) :
Mais par contre, l'hiver, on allait la famille au complet en Floride, ça, c'était le fun. Les enfants devaient manquer quelques jours d'école avant et après les vacances des fêtes pour cette activité. Mes parents nous amenaient avec leur roulotte de marque Citation d'une longueur de dix-sept pieds à Hollywood Beach Trailer Park.
On allait à la plage, sur le boardwalk, aux restos, aux marchés aux puces et grands centres d'achats et aussi visiter plein d'attractions comme les Everglades, Parrot Jungle, Cypress Garden, le Seaquarium de Miami, etc.
On y est allés en : 66-67 ; 67-68 ; 68-69 ; 69-70.
Aussi, en 1965, nous sommes allés à Gaspé, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse où nous avons parcouru la Cabot Trail.
Ce n'est pas tout, mes parents étaient de grands voyageurs, car en 1966, nous sommes allés à Sept-Îles où nous avons pris un bateau... Une ancienne corvette de l'armée dont le nom était le Cap Diamand piloté par le capitaine Jourdain. Nous nous sommes rendus jusqu'à Blanc-Sablon en passant bien entendu par Natashquan.
En 1968, nous sommes allés à Cape May, Wildwood et Old Orchard. Toujours toute la famille, avec la même roulotte.
En 1969, toute la famille est allée visiter les provinces de l'ouest sauf moi. Car j'étais en formation pour une période de six semaines au Collège Militaire Royal de St-Jean pour un Cours de Chef de File donné par les cadets de l'air.
Ouvrons une parenthèse ici sur papa et maman :
Le métier de mon père était de construire des maisons et de les vendre par lui-même. Pour satisfaire son goût de la nature, il travaillait l'hiver et passait tous ses étés au chalet, avec la famille bien entendu. C'était un bon travaillant. Il avait la réputation de travailler pour deux, c'est ce que ses employés me disaient lorsque j'étais gamin, ils me disaient aussi de ne pas fumer la cigarette comme eux.
Ma mère a été une secrétaire hors pair pour papa ; elle avait déjà été secrétaire juridique pour un bureau d'avocats, elle est très intelligente et intellectuelle. Elle a été abonnée au journal La Presse pendant cinquante ans. Elle a toujours fait des mots croisés et elle a toujours aimé jouer aux cartes par exemple au Bridge et au "500".
Mon père est décédé à l'âge de cinquante-neuf ans d'un cancer ( mycosis fongoïde ) durant l'été de 1985 alors que ma mère était âgée de cinquante-cinq ans. Il est décédé quelques semaines après mon accident d'avion alors que j'ai été entre la vie et la mort durant une période de trois semaines. Donc, imaginez ce que maman a vécu comme inquiétude et émotion. Mes parents ont été amoureux l'un de l'autre jusqu'à la dernière minute.
Voici maman et papa le 22 novembre 1951 ( je suis né en janvier 1953 ) :
La suite dans l'onglet : « Mon adolescence ».