Photo prise en août 1970 à l'aéroport de St-Hubert QC alors que j'avais 17½ ans.
Je venais de terminer mon cours de pilote privé ( PPL )
suite à une bourse de pilotage des cadets de l'air du Canada.
J'ai suivi mon cours ( 37 heures de vol )
sur le Cessna 172E CF-PXQ 1964 que l'on voit sur la photo.
Je venais de terminer mon cours de pilote privé ( PPL )
suite à une bourse de pilotage des cadets de l'air du Canada.
J'ai suivi mon cours ( 37 heures de vol )
sur le Cessna 172E CF-PXQ 1964 que l'on voit sur la photo.
Mon ADOLESCENCE
J'ai appris le doigté pour la dactylo en faisant les exercices avec le cahier de pratique de la méthode LaSalle, j'utilisais la dactylo Smith Corona de ma mère et je me suis bien appliqué à faire les exercices. Aujourd'hui avec l'informatique, je suis très heureux d'avoir le doigté [ AWEF JIO; ] qui me permet de transférer des notes ou d'écrire des courriels facilement et rapidement.
Dans mon adolescence, j'ai fabriqué une arbalète avec un bon ami, selon un plan disponible dans une revue américaine. On faisait aussi de la poudre à canon avec du soufre et du salpêtre qu'on achetait à la pharmacie. On se faisait un petit feu pour se faire du charbon de bois comme troisième ingrédient de notre mélange. Avec nos recettes, on se faisait des fusées, toujours selon des instructions de revues américaines. On a formé un petit groupe d'amis qui s'appelait " Fusée Amateur ".
J'ai été cadet de l'air de l'âge de treize ans à dix-neuf ans ( 1966 à 1971 ) et j'ai eu l'occasion d'obtenir les grades de caporal, de sergent, et sous-officier breveté 2ième classe ( WO2 : Warrant Officer II ). En 1969, j'ai participé à un camp d'été de formation d'une durée de six semaines au Collège Militaire Royal de St-Jean, pour le " Cours de Chef de File ". J'ai toujours aimé faire de la " drill " ( marche militaire ) et obéir à des ordres. J'ai beaucoup aimé mes années dans les Cadets de l'Air avec mon uniforme et mon képi. En 1967 et 1968, j'avais participé à un camp d'été de deux semaines à St-Jean ( CMR de St-Jean ). J'aime la discipline et être bien encadré.
J'ai suivi un cours de pilote privé d'avion, gratuit, en 1970, à l'âge de 17½ ans, à l'aéroport de St-Hubert chez Won-Del Aviation ltd. Puisque j'avais mérité la meilleure note du cours théorique de pilotage qui était donné à mon escadrille*, j'avais obtenu une " bourse de pilotage " des Cadets de l'Air . Après mon cours pratique, donc avec mon brevet de pilote " dans les poches ", j'ai enseigné la théorie aux jeunes cadets, en tant qu'enseignant bénévole, et ce, pendant une année.
* J'étais dans l'escadre 13 Chomedey de Maisonneuve dans laquelle se trouvaient trois escadrilles : 3 La Salle ; 4 Chomedey de Maisonneuve et 5 St-Laurent. Aujourd'hui je suis membre du « Cercle des anciens de la 4 » ( les deux autres escadrons n'existent plus ). Note : depuis le début des années 1980 on utilise le terme escadron au lieu d'escadrille.
J'ai appris le doigté pour la dactylo en faisant les exercices avec le cahier de pratique de la méthode LaSalle, j'utilisais la dactylo Smith Corona de ma mère et je me suis bien appliqué à faire les exercices. Aujourd'hui avec l'informatique, je suis très heureux d'avoir le doigté [ AWEF JIO; ] qui me permet de transférer des notes ou d'écrire des courriels facilement et rapidement.
Dans mon adolescence, j'ai fabriqué une arbalète avec un bon ami, selon un plan disponible dans une revue américaine. On faisait aussi de la poudre à canon avec du soufre et du salpêtre qu'on achetait à la pharmacie. On se faisait un petit feu pour se faire du charbon de bois comme troisième ingrédient de notre mélange. Avec nos recettes, on se faisait des fusées, toujours selon des instructions de revues américaines. On a formé un petit groupe d'amis qui s'appelait " Fusée Amateur ".
J'ai été cadet de l'air de l'âge de treize ans à dix-neuf ans ( 1966 à 1971 ) et j'ai eu l'occasion d'obtenir les grades de caporal, de sergent, et sous-officier breveté 2ième classe ( WO2 : Warrant Officer II ). En 1969, j'ai participé à un camp d'été de formation d'une durée de six semaines au Collège Militaire Royal de St-Jean, pour le " Cours de Chef de File ". J'ai toujours aimé faire de la " drill " ( marche militaire ) et obéir à des ordres. J'ai beaucoup aimé mes années dans les Cadets de l'Air avec mon uniforme et mon képi. En 1967 et 1968, j'avais participé à un camp d'été de deux semaines à St-Jean ( CMR de St-Jean ). J'aime la discipline et être bien encadré.
J'ai suivi un cours de pilote privé d'avion, gratuit, en 1970, à l'âge de 17½ ans, à l'aéroport de St-Hubert chez Won-Del Aviation ltd. Puisque j'avais mérité la meilleure note du cours théorique de pilotage qui était donné à mon escadrille*, j'avais obtenu une " bourse de pilotage " des Cadets de l'Air . Après mon cours pratique, donc avec mon brevet de pilote " dans les poches ", j'ai enseigné la théorie aux jeunes cadets, en tant qu'enseignant bénévole, et ce, pendant une année.
* J'étais dans l'escadre 13 Chomedey de Maisonneuve dans laquelle se trouvaient trois escadrilles : 3 La Salle ; 4 Chomedey de Maisonneuve et 5 St-Laurent. Aujourd'hui je suis membre du « Cercle des anciens de la 4 » ( les deux autres escadrons n'existent plus ). Note : depuis le début des années 1980 on utilise le terme escadron au lieu d'escadrille.
Mon certificat et le groupe de cadets de diverses escadrilles
qui ont suivi leur cours en même temps que moi en 1970.
Eh oui ! Je suis sur la photo. -- Montage effectué par Jean-Yves Duplessis qui est lui aussi sur la photo.
Jean-Yves est le premier à gauche debout et moi je suis le troisième à partir de la gauche debout.
qui ont suivi leur cours en même temps que moi en 1970.
Eh oui ! Je suis sur la photo. -- Montage effectué par Jean-Yves Duplessis qui est lui aussi sur la photo.
Jean-Yves est le premier à gauche debout et moi je suis le troisième à partir de la gauche debout.
Voici à quoi je ressemblais comme cadet de l'air à 17½ ans portant fièrement mes « ailes » sur mon uniforme.
Les boutons sur le képi et une badge qu'on ne voit pas sur le côté étaient polies avec du Brasso et pour polir les souliers c'était le "spit shine".
On ne voit pas mon grade car les deux "badges" sont au bas des manches parce que je suis sous-officier breveté 2e classe ( WO2 -> Warrant Officer class Two ).
Les boutons sur le képi et une badge qu'on ne voit pas sur le côté étaient polies avec du Brasso et pour polir les souliers c'était le "spit shine".
On ne voit pas mon grade car les deux "badges" sont au bas des manches parce que je suis sous-officier breveté 2e classe ( WO2 -> Warrant Officer class Two ).
Voici le grade que j'avais au bas des manches : WO2 -> Warrant Officer Second Class ou en français : adj 2 -> adjudant deuxième classe.
Voici ce qu'on peut lire concernant ce grade :
To be promoted to the rank of WO2, a Cadet must have:
Voici ce qu'on peut lire concernant ce grade :
To be promoted to the rank of WO2, a Cadet must have:
- completed at least six months service at the rank of FSgt
- achieved a minimum of “completed without difficulty” in PO 503 (Leadership)
- participated in the Cadet Fitness Assessment as part of PO 504 (Personal Fitness & Healthy Living)
- submitted an Application For Promotion
- been recommended for promotion by their immediate supervisor
- identified as a successful candidate through the merit review board process
Voici les ailes que l'on voit sur mon uniforme indiquant que je suis un cadet qui a son brevet de pilote privé.
Depuis ma tendre jeunesse j'ai été passionné par l'aviation de brousse comme en fait foi ces cadres dans ma chambre ( photo prise en 1970 à l'âge de dix-sept ans ).
À l'école polyvalente Édouard-Montpetit, un de mes bons amis Denis Gélinas qui demeurait sur le boul. Langelier a formé un groupe à l'école à qui il enseignait le karaté. Je suis allé à l'école de son maître soit Jean-Guy Angell toujours actif aujourd'hui avec son école de karaté Kenpo sur la rue Iberville à Montréal. Je me suis rendu à ceinture jaune. Lorsque Denis ( alors ceinture noire ) a décidé de parcourir le monde pour visiter et apprendre à différentes écoles de karaté je lui ai fait faire sa première partie du voyage soit de l'aéroport de St-Hubert à l'aéroport de Toronto Island avec mon Cessa 172 Skyhawk.
J'ai été emballeur dans un marché d'aliments ( Union ), en face du cimetière de l'Est, sur la rue Sherbrooke. Je gagnais 1.50$/h et j'utilisais cet argent pour me louer des avions avec des copains de classe qui m'aidaient à partager les coûts de location. J'avais alors dix-huit ans et j'étais en secondaire V. Les coûts de location étaient de 22$/heure, mais je faisais partie du « Club des 100 », avec 100$ par année je pouvais louer à 17$/heure du Cessna 172 à l'Aéro-club de Montréal ( Roger Leblanc Aviation ). Je louais tellement que je rentrais facilement dans mon argent.
J'ai aussi travaillé à l'aéroport de St-Hubert pour une école de pilotage, Won-Del Aviation ltd. où j'avais suivi mon cours de pilotage avec les cadets de l'air. Mon travail s'appelait line boy ou line men, il consistait à remplir d'essence les avions de la compagnie qui revenaient d'un vol ainsi que ceux des clients avec leurs avions privés. J'avais une grosse responsabilité, aller moi-même garer les avions de la compagnie sur le stationnement pour libérer l'espace autour de la pompe à essence.
Il était impressionnant pour mon jeune âge de garer des Piper Apache et Piper Aztec, qui étaient des bimoteurs.
J'ai été emballeur dans un marché d'aliments ( Union ), en face du cimetière de l'Est, sur la rue Sherbrooke. Je gagnais 1.50$/h et j'utilisais cet argent pour me louer des avions avec des copains de classe qui m'aidaient à partager les coûts de location. J'avais alors dix-huit ans et j'étais en secondaire V. Les coûts de location étaient de 22$/heure, mais je faisais partie du « Club des 100 », avec 100$ par année je pouvais louer à 17$/heure du Cessna 172 à l'Aéro-club de Montréal ( Roger Leblanc Aviation ). Je louais tellement que je rentrais facilement dans mon argent.
J'ai aussi travaillé à l'aéroport de St-Hubert pour une école de pilotage, Won-Del Aviation ltd. où j'avais suivi mon cours de pilotage avec les cadets de l'air. Mon travail s'appelait line boy ou line men, il consistait à remplir d'essence les avions de la compagnie qui revenaient d'un vol ainsi que ceux des clients avec leurs avions privés. J'avais une grosse responsabilité, aller moi-même garer les avions de la compagnie sur le stationnement pour libérer l'espace autour de la pompe à essence.
Il était impressionnant pour mon jeune âge de garer des Piper Apache et Piper Aztec, qui étaient des bimoteurs.
Je ne pensais qu'à l'aviation, c'était une passion.
Ici je vérifie le niveau d'huile de ce Piper Aztec CF-CCC qui appartenait
à Won-Del Aviation pour qui je travaillais comme Line Boy.
On voit l'aile et le moteur droit d'un bimoteur en arrière plan,
c'est un Piper Apache qui appartenait aussi à mon employeur.
à Won-Del Aviation pour qui je travaillais comme Line Boy.
On voit l'aile et le moteur droit d'un bimoteur en arrière plan,
c'est un Piper Apache qui appartenait aussi à mon employeur.
J'ai étudié à l'IAQD soit l'institut aérotechnique du QC à Dorval dans ce hangar un cours de mécanicien d'entretien d'aéronefs en 1971-1972 parce que je voulais devenir pilote de brousse donc ces connaissances me permettraient de me débrouiller dans une situation d'urgence et aussi aider le mécanicien de la compagnie lorsqu'il ne fait pas beau pour voler.
C'est là que j'ai eu l'occasion de faire du simulateur de vol gratuitement, plus d'une vingtaine d'heures. À l'occasion je courais à un pas de course léger de l'IAQD à ville d'Anjou où je demeurais avec mes parents.
Aujourd'hui c'est devenu l'ÉNA, soit l'école nationale d'aérotechnique à l'aéroport de St-Hubert.
Cet avion est un Super Constellation comme celui qui s'est écrasé à l'aérodrome abandonné de Casey en juin 1973. La photo a été prise à l'arrière du hangar et pourrait dater aux environs de 1968.
-- Crédit pour la photo : Jacques Émond mai 2016.
C'est là que j'ai eu l'occasion de faire du simulateur de vol gratuitement, plus d'une vingtaine d'heures. À l'occasion je courais à un pas de course léger de l'IAQD à ville d'Anjou où je demeurais avec mes parents.
Aujourd'hui c'est devenu l'ÉNA, soit l'école nationale d'aérotechnique à l'aéroport de St-Hubert.
Cet avion est un Super Constellation comme celui qui s'est écrasé à l'aérodrome abandonné de Casey en juin 1973. La photo a été prise à l'arrière du hangar et pourrait dater aux environs de 1968.
-- Crédit pour la photo : Jacques Émond mai 2016.
L'écusson de l'IAQD ( l'institut aérotechnique du QC à Dorval ).
Je suis ici dans un Cessna Skyhawk de location.
Je louais souvent à l'aéroclub de Montréal ( Roger Leblanc Aviation ).
Je louais souvent à l'aéroclub de Montréal ( Roger Leblanc Aviation ).
Le même avion que la photo précédente ( je crois que c'était un 1973 ).
Cette photo a été prise à l'aéroport des Cèdres chez Laurentide Aviation.
Je devais avoir aux alentours de 18-19 ans.
Cette photo a été prise à l'aéroport des Cèdres chez Laurentide Aviation.
Je devais avoir aux alentours de 18-19 ans.
Un autre Cessna 172 Skyhawk que je louais à l'aéroclub de Montréal. Ici je suis sur une piste privée au Lac des îles avec la permission du propriétaire monsieur Pednault dont le fils, un pilote de brousse utilisait la piste rudimentaire sur la terre de son père lorsqu'il était en congé pour venir voir ses parents. Si vous trouvez que je ne suis pas gros, je ne pesais que 160 lb ( ça c'est un chiffre rond car c'était plutôt 158 lb ).
Un autre Cessna Skyhawk que je louais à l'aéroclub de Montréal.
Le Cessna 172 en avant-plan en est un autre que je louais.
J'aimais beaucoup le Cessna 172 c'est pour ça que par la suite j'ai été
membre de la Cessna Skyhawk Association et j'en ai même acheté un.
Aujourd'hui, je porte toujours un Belt Buckle frappé à édition limitée
de la CSA avec mon # de membre et un # de série à l'arrière.
J'aimais beaucoup le Cessna 172 c'est pour ça que par la suite j'ai été
membre de la Cessna Skyhawk Association et j'en ai même acheté un.
Aujourd'hui, je porte toujours un Belt Buckle frappé à édition limitée
de la CSA avec mon # de membre et un # de série à l'arrière.
Voici mon Belt Buckle de la CSA. Le réservoir Baskatong que l'on voit sur la carte est l'un des endroits où j'ai atterri en plein hiver sur la glace, avec mon Cessna 150F en 1973.
J'ai toujours été membre de notre association canadienne.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je fais du camping en avion. Ici c'est avec un avion de location de l'aéroclub de Montréal à Baie-Comeau avec un de mes bons amis d'enfance qui m'a fait connaître les cadets de l'air. Je devais avoir ~18 ans. La peinture de l'avion nous donne un bon indice que c'est un 1969 ou 1970 la même chose que j'ai eu par la suite. Les Cessna 172 des années 1969 et 1970 sont des Cessna 172K.
Je louais aussi le Citabria 7GCBC de l'aéroclub de Montréal.
Incroyable le "feeling" de piloter avec un "stick" et le "throttle" à gauche
et faire des boucles et des chandelles.
Incroyable le "feeling" de piloter avec un "stick" et le "throttle" à gauche
et faire des boucles et des chandelles.
Moi, tout jeune dans le Citabria que je louais.
Le Citabria 7GCBC est celui qui a 150 HP et le 7ECA est celui qui a le 115 HP.
Le Citabria 7GCBC est celui qui a 150 HP et le 7ECA est celui qui a le 115 HP.
J'ai volé aussi beaucoup avec le propriétaire de ce Cessna 140, Timothy Ross Wilson de Gore Bay, Manitoulin Island ON, pendant les années durant lesquelles il était basé à St-Hubert. J'ai loggé dans cet avion 120 heures comme PIC. C'est Timothy qui m'a montré à faire des "wheel landing" et les rudiments de l'avion roue de queue, donc mon "check ride" sur le Citabria n'a pas été long. Son frère avait un Mooney et son père un Cessna 195 sur flotteurs.
La suite dans l'onglet « Début de ma vie d'adulte ».