Le Spirit of St. Louis et son périscope... Où est-il ce périscope ?
Charles A. Lindberg traverse l'Atlantique en 33:30 heures soit une distance de 3 135 mn le 20 mai 1927 ( il y a 90 ans en 2017 ) avec un monomoteur, monoplace sur roues, le Ryan NYP conçu sur la base du Ryan M-2 qui était un avion utilisé pour courrier postal que Charles pilotait déjà.
La grosse différence entre les deux avions était la capacité de carburant, le Ryan NYP avait une autonomie de 3 475 mn ( NYP veut dire : New York Paris ).
Mais, il n'a même pas de fenêtre devant lui parce que le cockpit a été construit en arrière de deux des cinq réservoirs d’essence ( 1 700 litres total ; en arrière du tableau de bord il y avait deux réservoirs, l’un de 330 litres de capacité et un autre de 790 litres ).
C’est alors qu’un employé de la Ryan Airlines Corporation ( San Diago Californie ) qui a déjà travaillé dans les sous-marins a eu l’idée d’un périscope pour cet avion unique et expérimental. Le but était surtout dans les cas de vols à basse altitude pour ne pas frapper des mats de bateaux, des arbres ou autres structures.
Mais quand on voit des photos du Spirit of St. Louis on ne voit jamais le fameux périscope... Où est-il ?
Charles A. Lindberg traverse l'Atlantique en 33:30 heures soit une distance de 3 135 mn le 20 mai 1927 ( il y a 90 ans en 2017 ) avec un monomoteur, monoplace sur roues, le Ryan NYP conçu sur la base du Ryan M-2 qui était un avion utilisé pour courrier postal que Charles pilotait déjà.
La grosse différence entre les deux avions était la capacité de carburant, le Ryan NYP avait une autonomie de 3 475 mn ( NYP veut dire : New York Paris ).
Mais, il n'a même pas de fenêtre devant lui parce que le cockpit a été construit en arrière de deux des cinq réservoirs d’essence ( 1 700 litres total ; en arrière du tableau de bord il y avait deux réservoirs, l’un de 330 litres de capacité et un autre de 790 litres ).
C’est alors qu’un employé de la Ryan Airlines Corporation ( San Diago Californie ) qui a déjà travaillé dans les sous-marins a eu l’idée d’un périscope pour cet avion unique et expérimental. Le but était surtout dans les cas de vols à basse altitude pour ne pas frapper des mats de bateaux, des arbres ou autres structures.
Mais quand on voit des photos du Spirit of St. Louis on ne voit jamais le fameux périscope... Où est-il ?
Voyez ici le périscope qui sort sur le côté du fuselage près de la fenêtre.
Voici une photo plus rapprochée.
Il est très intéressant de constater que l'entrée du périscope ( partie dans laquelle regarde le pilote sur le tableau de bord ) est fixe et non pas amovible comme dans un sous-marin, par contre il y a une manette qui permet de faire glisser le tube du périscope ce qui permet par le jeu de miroirs de voir à l’extérieur, par le côté et non par le toit comme on aurait pu penser parce que les seuls périscopes que l’on connaît sont ceux des sous-marins qui fonctionnent verticalement. C'est vraiment ingénieux comme idée.
L'ouverture en arrière de la partie extérieure du périscope que l'on voit très bien sur cette photo empêche une entrée d'air excessive dans la face du pilote lorsqu'il regarde dans son miroir sur son tableau de bord.
Sur cette photo ci-haut la manette est complètement à gauche, donc le périscope est sorti, quand la manette est complètement à droite elle se retrouve juste à côté du miroir.
L'ouverture en arrière de la partie extérieure du périscope que l'on voit très bien sur cette photo empêche une entrée d'air excessive dans la face du pilote lorsqu'il regarde dans son miroir sur son tableau de bord.
Sur cette photo ci-haut la manette est complètement à gauche, donc le périscope est sorti, quand la manette est complètement à droite elle se retrouve juste à côté du miroir.
Voici un gros plan du périscope, de la manette et du miroir.
C'est le même principe qu'avoir une GoPro à l'extérieur
et regarder sur un écran à l'intérieur.
et regarder sur un écran à l'intérieur.
Et puis !
Traverseriez-vous l'Atlantique dans ce monoplace sur roues sans pare-prise ?
« Non pas du tout il n'en est pas question »
Peut-être alors juste aller au Nuvavut comme j'ai fait serait acceptable ?
« Non pas du tout jamais »
Ah ! Je vois !
Donc, vous accepteriez sûrement de le faire en monomoteur sur roues
avec un beau Continental ou Lycoming ou encore le fameux Rotax 912S ( ou 912 iS )
et un beau pare-brise bien transparent non dépoli par le temps !
En passant, le moteur du Spirit of St. Louis avait un TBO de 9 000 heures.
Traverseriez-vous l'Atlantique dans ce monoplace sur roues sans pare-prise ?
« Non pas du tout il n'en est pas question »
Peut-être alors juste aller au Nuvavut comme j'ai fait serait acceptable ?
« Non pas du tout jamais »
Ah ! Je vois !
Donc, vous accepteriez sûrement de le faire en monomoteur sur roues
avec un beau Continental ou Lycoming ou encore le fameux Rotax 912S ( ou 912 iS )
et un beau pare-brise bien transparent non dépoli par le temps !
En passant, le moteur du Spirit of St. Louis avait un TBO de 9 000 heures.
Ce modèle d’avion, propriété de Charles Lindbergh a été construit en un seul exemplaire, son immatriculation était N-X-211 ( avion expérimental ), il a volé en tout près de 490 heures.
La raison de sa construction était la grande autonomie dans le but de battre des records de distance.
Crédit pour les photos et l'information : glanées sur le Web. Toute la narration vient de plusieurs endroits différents, donc ce document instructif est unique. L'article a été publié dans la revue l'Aviateur de mai/juin 2016 à la page 52.
La raison de sa construction était la grande autonomie dans le but de battre des records de distance.
Crédit pour les photos et l'information : glanées sur le Web. Toute la narration vient de plusieurs endroits différents, donc ce document instructif est unique. L'article a été publié dans la revue l'Aviateur de mai/juin 2016 à la page 52.